Les bâti-supports : esthétiques… et simples à mettre en œuvre

Initialement préconisés dans les locaux publics, les bâti-supports trouvent leur place en collectif et individuel. À leur robustesse s?ajoute une touche acoustique et esthétique persuasive.

 

Cadre métallique fixé au sol et au mur, un bâti-support est utile pour fixer des lavabos, bidets ou cuvettes de WC. Cet ensemble devant lequel vient se positionner une plaque de recouvrement forme alors une gaine technique qu’il est possible de revêtir de faïence ou de tout autre matériau de finition. Le principal avantage d’utiliser un tel système tient dans le fait que les installations techniques (réservoir de chasse, alimentation d’eau et évacuations) sont dissimulées. Installer un bâti-support, c’est aussi apporter un confort acoustique, grâce à la mise en œuvre de produits isolants qui limitent les bruits de remplissage de chasse.

 

Un ensemble solide

 

Ces atouts de confort (esthétique et acoustique) ne délaissent pas pour autant le côté solidité de l’ensemble. En effet, dans le cas d’une cuvette suspendue dont les efforts sont répartis sur le mur et le plancher, la résistance à l’ar­rache­ment est de plus de 400?kg en bout de cuvette. Les lieux publics (hôtels, restaurants, locaux scolaires, aires d’auto­routes…) ont su s’équiper de bâti-supports pour les cuvettes de WC pour lutter contre le vandalisme. Ces solutions investissent maintenant les logements neufs, car elles présentent également l’avantage d’être une véritable alternative aux exigences liées à l’adaptabilité des logements aux personnes à mobilité réduite. Démonstration en images de la simplicité du système avec le nouveau modèle Duofix Plus.


Source : batirama.com / Laurent Denovillers

 

 

 En effet, on voit trop souvent des emballages éventrés et des pièces éparpillées sur le sol. Dans le cas présent, des sachets distincts permettent de trier les différents composants du bâti-support (fixations murales, coude d’évacuation, notice de montage…).

 

 

 

 

La mise en place du bâti-support peut se faire ici à une seule personne grâce à des freins situés en haut des pieds.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le positionnement de l’ensemble dans la gaine technique prévue à cet effet s’effectue en alignant le repère de hauteur (1 m) au trait de niveau d’1?m laissé sur le chantier par le maçon.

 

 

 

On règle ensuite l’emplacement exact de l’ensemble réservoir en profondeur dans la gaine technique.

 

 

 

Au niveau de la fixation au sol du bâti-support, il est indispensable de visser toutes les vis de chaque pied, ceci pour assurer une résistance optimale de l’ensemble.

 

 

Les fixations murales viennent, quant à elles, positionner le bâti-support sur la cloison légère et lui apportent une résistance supplémentaire.

 

 

Une fois l’ensemble fixé, il s’agit de le raccorder à l’évacuation. On pose alors la fixation du collier dans les encoches prévues à cet effet, et enfin, le coude.

 

 

La mise en place des protections des orifices permet de les protéger et d’éviter leur obstruction par des gravats de chantier ou tout autre élément qui viendrait perturber le bon fonctionnement du réservoir de chasse.

 

 

 

 

 

L’étape suivante consiste à mettre en place le robinet d’arrêt à volant, puis à raccorder le flexible d’alimentation d’eau.

 

 

 

Il ne reste plus qu’à fixer le cadre de fixation, dans lequel on vient insérer les tiges de déclenchement par un simple mouvement de ¼ de tour.

 

 

Enfin, l’installation de la plaque de déclenchement vient mettre la touche finale à ce montage. Aujourd’hui ces plaques sont personnalisables avec des motifs ou un logo d’entreprise.

 

 

 

 

 

 

 

Remerciements à Louis Boissard du centre de formation Geberit à Rungis (94)

Photos : Jean-Marc Zuber 

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