Les lauréats de la 17ème édition des Trophées Placo

L'édition 2022, qui récompensent les projets les plus novateurs réalisés entre 2020 et 2022, ont été annoncés vendredi 14 octobre à Paris. Photos © Raphaël Demaret

Ce concours bisannuel met à l'honneur l'expertise des entreprises et la noblesse des métiers du plâtre.

 

Sept prix ont été décernés :

 

 

"La Fondation Luma se caractérise par les drapages sur la tour, les galeries grands volumes réservées aux expositions, et les glassbox qui procurent la sensation de jaillir de la tour. Parmi les techniques développées, celle du plâtre projeté par dessus le grillage sur ossature métallique. Le principal challenge était d’obtenir les formes recherchées, toutes aussi originales que voluptueuses. C’est grâce à l’utilisation d’un laser 3D que nous avons atteint l’objectif. À titre personnel, nous sommes fiers d’avoir pu participer à la réalisation d’un projet d’une telle envergure," a indiqué Olivier Di Ponio, gérant de l’entreprise Île-de-France Plâtrerie.

 

 

"Ce projet était complexe de par la structure imaginée telle une fleur par l’architecte. Chaque partie de l’ouvrage que nous avons exécutée a été dessinée. Les 120 plaques de plâtre l’ont été une à une, toutes différentes et formées dans des moules spécifiques. Pour livrer un ouvrage parfait, nous avons fabriqué un gabarit de la hauteur du dôme et effectué les fixations par la technique du polochonnage, comme pour une voûte de cathédrale", a précisé Marc Letessier, gérant de l’entreprise Orquin.

 

 

"C’est une grande fierté d’avoir participé à la rénovation de la Mairie de La Rochelle, pour ses habitants et ses visiteurs. Non seulement parce que ce fut mon premier chantier depuis
la reprise de l’entreprise, mais aussi car j’ai eu le privilège de le mener en collaboration avec Philippe Villeneuve, architecte des Monuments de France", a déclaré Vincent Giraud, gérant de l’entreprise Douzille.

 

 

"La salle de cinéma a été conçue en collaboration avec un ingénieur son qui a réalisé une étude de la fourniture des instruments sonores. Nous sommes partis sur le principe de réaliser une double isolation. D’une part, phonique pour créer une barrière et d’autre part acoustique pour corriger l’ambiance sonore. La totalité de la maison a été pensée pour obtenir un confort phonique optimal pour les occupants. Le défi est relevé grâce au travail combiné des équipes Placo, Mandon Fils et de l’ingénieur son," a évoqué Julien Bouhana, directeur d’exploitation de l’entreprise Mandon Fils.

 

 

"L’enjeu était de restaurer un autel d’église à l’état de ruine, afin de lui permettre de rester d’aplomb encore 300 ans. J’ai utilisé le Molda 3 pour le liant avec le mur ancien, et le Lutèce que j’ai tamisé dans un bas de femme pour la finition et le mélange avec les pigments. Ces matériaux sont fabuleux car ils répondent aux enjeux du futur tout en permettant de préserver l’ancien. J’imagine que mon père doit être fier de voir que j’ai réussi à perpétrer ce savoir faire ancestral. À mon tour, mon plus grand souhait est de réussir à le transmettre à la prochaine génération afin de le faire perdurer pour la protection de notre patrimoine historique", espère Patrick Zambelli, maître artisan en métiers d’art, Atelier Zambelli Patrick.

 

 

"L’un des points différenciants de cet ouvrage est sa verrière qui révèle un escalier sous voûte sarrasine avec une main courante en plâtre. Ce qui en fait son originalité. Pour le montage de la structure, nous avons utilisé la gamme Lutèce ® , et du staff Molda ® Duo pour ce qui est de la main courante. Un tailleur de pierre a réalisé le débit des marches et contre marches. Le challenge essentiel était de faire tenir un escalier sous voûte sarrasine, dans le vide. Sur ce projet, il n’y a en effet pas de murs extérieurs maçonnés mais une verrière. Nous avons su défier les lois de la gravité ! » a relaté Anthony Dugué, gérant de la SARL Bonnin Dugué.

 

Source : batirama.com

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