Futur aéroport de Nantes: évacuation de maisons squattées

Une importante opération d'évacuation de maisons squattées par des opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, qui doit être construit par Vinci à 30 km de Nantes, a été menée par les forces de police.



Plusieurs dizaines de véhicules de gendarmerie ont convergé de plusieurs directions en convoi vers cette zone, et les premières évacuations ont débuté peu avant 7H00, selon les opposants à l'aéroport sur place.

 

Une première expulsion d'une quinzaine de personnes avait eu lieu le 9 octobre dans une commune proche de Notre-Dame-des-Landes, puis une autre dans une maison fermée et gardiennée par le concessionnaire du projet d'aéroport Aéroport du Grand Ouest (AGO) - Vinci, puis réoccupée par une centaine de militants, sur la commune de Notre Dame des Landes.

 

Les travaux préparatoires à la construction de l'aéroport (bilan archéologique, construction du barreau routier) doivent commencer début 2013 pour un achèvement prévu en 2017 et impliquent que les maisons rachetées par le concessionnaire et celles qui ont fait l'objet d'une procédure d'expulsion soient presque toutes vides.

 

Utilité de l'aéroport contestée

 

Ce projet d'aéroport à 30 km au nord de Nantes, destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique situé au sud de l'agglomération, a été validé par l'Etat et les collectivités locales socialistes, mais son utilité est contestée par de nombreuses associations, qui mettent aussi en avant son impact environnemental et son coût.

 

Outre les agriculteurs touchés par les procédures d'expropriations, une centaine de militants hostiles à ce projet et proches des mouvances anarchistes, surnommés les "squatteurs", se sont durablement installés depuis plus de trois ans, en investissant plusieurs dizaines de maisons désertées ou en construisant des "cabanes".

 

Une partie importante de ces maisons pourraient être évacuées mais depuis plusieurs mois les opposants à l'aéroport qui se préparaient aux évacuations ont déjà appelé à la "réoccupation" en cas d'expulsion.

 

Source : batirama.com / AFP

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