Toitures végétalisées : Plus d’un million de mètres carré par an !

Selon l?association des toitures végétales, malgré le climat économique morose, le marché croit chaque année et a dépassé le million de mètres carré posés en 2011.

 

L’enquête annuelle sur le marché des toitures végétalisées extensives et semi-intensives réalisée par l’association des toitures végétales (Adivet) auprès de ses adhérents, fait apparaître que la croissance se confirme pour l’année 2011, tandis que le million de m2 annuel de toitures végétalisées est bien dépassé.

 

Une augmentation croissante ces trois dernières années puisque l’Ardivet estimait à quelque 900 000, le nombre de m2 posé en 2009 et à 1 million en 2010.Malgré un contexte économique global plutôt maussade, le marché se tient bien.

 

Cette technologie fait de plus en plus d’adeptes (collectivités territoriales, entreprises privées et particuliers), la nature en ville et l’amélioration des performances des bâtiments constituant deux véritables enjeux de société.

 

Cette évolution du marché sur le plan quantitatif se traduit aussi par un accroissement notable du nombre d’acteurs (entreprises d’étanchéité, entreprises de paysage, fabricants/poseurs de systèmes de végétalisation) attirés par l’engouement de ces dernières années et par la facilité apparente de la technique.

 

Face à cet afflux d’offres, l’Adivet estime d’autant plus nécessaire de veiller à l’usage des bonnes pratiques (Règles Professionnelles, pour la conception et la réalisation des terrasses toitures végétalisées) dont elle est garante en collaboration, entre autres, avec l’ Union Nationale des Entreprises de Paysage (UNEP) et la Chambre Syndicale Française de l’Etanchéité (CSFE).

 

Evolution normative

 

Toujours à l’écoute des attentes fortes du marché (isolation, biodiversité, gestion de l’eau,…), l’Adivet investit largement dans des programmes d’expérimentation pour accompagner et éclairer fournisseurs et clients.

 

Elle note aussi l’émergence de demandes à la fois plus spécifiques et plus complexes notamment en termes de gamme de végétaux et donc de conception des solutions. Cette évolution normative et cette demande accrue requièrent plus d’information et de compétences pour maintenir la progression du marché.

 

C’est l’intérêt partagé de toute la filière, maîtres d’ouvrage et maîtres d’oeuvre en particulier, de ne pas s’en remettre au seul prix, mais de se référer aux Règles Professionnelles et de pérenniser les ouvrages par une démarche exemplaire en termes de conception et d’entretien de la végétalisation.

 

Source : batirama.com

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