Vinci: le bénéfice progresse, porté par les aéroports et autoroutes

Vinci, géant français du BTP et des concessions, a signé une hausse de son bénéfice net et de ses revenus en 2019, à l'aide notamment de l'arrivée de nouveaux aéroports dans son portefeuille.

L'an dernier, le bénéfice net de Vinci a progressé de 9,3% à 3,26 milliards d'euros et son chiffre d'affaires de 10,4% à 48,05 milliards. Il s'attend à des hausses "plus limitées" cette année.

 

Ces résultats confirment pour Vinci "sa capacité à intégrer avec succès de nouvelles sociétés", a mis en avant le PDG du groupe, Xavier Huillard, évoquant aussi le modèle partagé entre construction et concessions aéroportuaires ou autoroutières.

 

"Le principal fait marquant de l'année aura été l'acquisition d'une participation majoritaire dans l'aéroport de Londres Gatwick", a-t-il remarqué. De fait, cette acquisition à quelque trois milliards d'euros a contribué à l'essor du chiffre d'affaires comme des bénéfices de Vinci, ainsi que d'autres achats récents d'aéroports comme celui de Belgrade. Les revenus tirés du secteur s'envolent de presque deux tiers.

 

Une activité plus mitigé sur les chantiers

 

"Mais la croissance a été plus limitée au dernier trimestre en raison d'événements ponctuels sur certaines plateformes", a nuancé M. Huillard, sans détailler ces difficultés. La bonne santé du groupe dans les concessions, qui est sensible dans le domaine des autoroutes comme celui des aéroports même sans prendre en compte les nouvelles acquisitions, vient compenser un paysage plus mitigé sur les chantiers.

 

Certes, les revenus y ont aussi progressé et devraient continuer sur leur lancée avec des nouvelles commandes en hausse, mais le bénéfice net y a reculé de près de 7%."L'activité en France (...) est toujours soutenue en région parisienne par la dynamique dans le bâtiment ainsi que par les chantiers de génie civil du Grand Paris", a commenté le groupe.

 

"En province, la situation est plus contrastée selon les régions."A la mi-2019, le groupe avait déjà évoqué cette situation en demi-teinte. Il l'avait expliquée par des "difficultés" avec ses commanditaires sur un certain nombre de chantiers français, évoquant des exigences plus élevées que prévues par les contrats initiaux.



Source : batirama.com

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