Village médias de Paris-2024 : l'aménageur promet une "cité jardin du XXIe siècle"

La Solideo, chargée des chantiers des JO de Paris-2024, a lancé la vente des terrains du village des médias, en promettant une "cité-jardin du XXIe siècle" en Seine-Saint-Denis.

Avec le village olympique situé juste au nord de Paris, c'est l'autre grande opération d'aménagement du territoire en lien avec les Jeux olympiques et paralympiques.

 

Le directeur général de la Solideo, Nicolas Ferrand, a vanté "une cité jardin du XXIe siècle", en présentant le projet aux promoteurs immobiliers, réunis avec les élus locaux, au siège du journal L'Equipe. Le village ou "cluster" des médias s'étend sur 70 hectares et trois communes de Seine-Saint-Denis (Le Bourget, Dugny et La Courneuve), aux abords du parc Georges-Valbon.

 

À Dugny, un nouveau quartier d'environ 1.300 logements sera construit sur sept hectares de l'Aire des vents, des espaces verts aujourd'hui accessibles au public, où a lieu chaque année la fête de l'humanité, qui pourrait devoir déménager. La perte de ces espaces verts doit être compensée par la dépollution et la renaturation de 13 hectares du "terrain des essences" à La Courneuve, un ancien dépôt d'hydrocarbures de l'armée, où auront lieu les épreuves de tir des JO.

 

90 000 m2 de surfaces de plancher à construire

 

Prévu pour accueillir 2.800 journalistes et techniciens pendant les Jeux, près du parc des expositions du Bourget, qui abritera le centre des médias, le village des médias sera reconfiguré en quartier de ville, desservi par un tramway et les futures lignes du Grand Paris Express, avec l'objectif d'attirer de jeunes actifs et des classes moyennes. La vente des terrains à construire est découpée en deux lots, totalisant 90.000 m2 de surfaces de plancher.

 

Les groupements d'entreprise ont jusqu'au 13 novembre pour poser leur candidature et les offres seront remises en avril 2020, pour une sélection par la Solideo en mai 2020. Au Bourget, le projet prévoit la rénovation d'un parc sportif et scolaire, qui accueillera le volley-ball. Le coût de l'aménagement de la zone s'élève à 115 millions d'euros pour la Solideo, qui va investir un total de 1,4 milliards d'euros de fonds publics dans les chantiers des Jeux olympiques.

 

L'établissement table sur 30 millions d'euros pour la vente des terrains. Une fois construits, le prix de vente total des logements pour les promoteurs serait de l'ordre de 300 millions d'euros, selon la Solideo.



Source : batirama.com

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