RT 2012 : le chauffage à eau chaude basse température aussi !

Le chauffage à eau basse température a-t-il sa place au regard de la RT 2012? Christian Cardonnel* affirme qu?il a son rôle à jouer dans des bâtiments peu énergivores.

 

Le chauffage à eau basse température a bien sa place au regard de la RT 2012. « Ces radiateurs sont une opportunité car l’eau est un meilleur calorifique que l’air. Ils sont des solutions adossées à toutes les énergies », précise Julian Stocks, directeur commercial chez Radson France. Quelques petits rappels d’abord. « Aujourd’hui, tout concourt à des solutions efficientes de confort à faible impact environnemental et au développement durable », tient à souligner Christian Cardonnel.

 

La RT 2012 comporte trois indicateurs :

 

 

Au-delà de l’efficacité, l’efficience

 

En ce qui concerne la RT 2012 et le Cep, pour le principe de calcul du chauffage, « ce n’est pas un dimensionnement mais un calcul des besoins dans le temps », ajoute Christian Cardonnel. Sont pris en compte la génération, le stockage, la distribution, l’émission et le besoin en chaleur. « Or, il va y avoir des pertes qui peuvent être récupérables et participer au chauffage ». La consommation d’énergie primaire tient alors compte des dépenses liées à la production et au transport de l’énergie. Ainsi, 1 kW d’électricité produit par EDF a nécessité 2,58 kW d’énergie primaire. D’où le coefficient multiplicateur de 2,58 (1 pour le gaz, le fioul et le bois) appliqué à la consommation d’électricité finale pour le calcul de la Cep. Pour l’instant.

 

Régulation pièce par pièce

 

Côté confort et performance, 1° de plus signifie 20 % de chauffage en plus. « Et le point primordial réside au niveau du débit de l’eau. Le meilleur radiateur du monde ne marchera pas sans ce dernier ». Par rapport à un émetteur, il va donc falloir trouver le point d’équilibre. En réduisant par exemple le débit d’eau du radiateur, quand la pièce bénéficie des apports gratuits du soleil. Un retour à une régulation pièce par pièce avec robinet thermostatique. Un impératif.

 

Car dès 2013, selon l’article 23 de la RT 2012 une nouvelle obligation va entrer en compte, « la décomposition des consommations d’énergie par mois et par énergie (chauffage et climatisation s’il y a lieu, eau chaude sanitaire, prises électriques…). C’est une approche du contrôle des résultats pour une meilleure information des usages mais qui pousse vers une garantie de résultat ». Ce que Christian Cardonnel appelle l’efficience : « optimiser les moyens mis en œuvre pour obtenir le meilleur résultat possible ». Un rôle que peut endosser sans problème le chauffage à eau chaude basse température.

 

*de Cardonnel Ingénierie

 

Source : batirama.com / S. Lacaze Haertelemeyer

 

Pour plus d’infos

Cardonnel Ingénierie a mis en place un outil de calcul en ligne du Bbio, du Cep, etc. : www.cardonnel.fr

 

Radson en croisade

Le chauffage à eau chaude basse température à l’ombre des feux de la rampe des systèmes qui exploitent des énergies renouvelables? Certains comptent bien réparer cette injustice. C’est le cas du fabricant Radson France - marque de Rettig Heating Group France SAS au même titre que LVI et Finimétal - au travers de son directeur commercial Julian Stocks. L’industriel a invité en février dernier Christian Cardonnel et un parterre d’installateurs tout ouïe. Objectif : démontrer que dans un contexte de réglementations thermiques de plus en plus contraignantes, « les radiateurs basse température apportent  un confort optimal, une flexibilité maximale, et une efficacité accrue », argumente Julian Stocks. Trois thèmes base-line de la campagne 2011 de Radson.

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