"Pas de zone de non-droit" pour la ZAD de Notre-Dame des Landes

Le porte-parole du gouvernemen a déclaré au sujet du projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes qu'"il ne peut pas y avoir de zone de non-droit", en référence à la ZAD.

Le rapport des médiateurs sur le projet controversé d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) doit être remis au Premier ministre le 13 décembre. La décision de l'exécutif interviendra "avant les fêtes", a affirmé le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, sur France Inter.

 

"Sur le terrain, en tout cas dans ce qu'il est convenu d'appeler la ZAD ("zone d'aménagement différé" rebaptisée "zone à défendre" par les opposants, ndlr), à l'évidence, il y a un problème avec l'État de droit. Il ne peut pas y avoir en France de zone de non-droit", a déclaré M. Griveaux (LREM) au "Grand rendez-vous" Europe1/Les Échos/CNews.

 

Comme on lui demandait si les zadistes devaient être expulsés, le porte-parole a répondu: "Le rapport sera remis le 13 décembre. Attendons le 13 pour savoir s'il est possible d'avoir une solution différente de la réalisation de l'aéroport ou de l'annulation du projet. Le gouvernement tranchera sur la base de ce rapport."

 

Il faut pouvoir respecter l'ordre public

 

Répétant peu après qu'il n'y avait "pas de zone de non-droit en France", M. Griveaux a insisté sur une "chose importante : une médiation a été demandée parce qu'il faut pouvoir aussi respecter l'ordre public, et c'est un élément important dans ce dossier".

 

Le patron de La République en marche (LREM), Christophe Castaner, a estimé que la ZAD, occupée par 200 à 300 opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, serait "une vraie difficulté" et "fait partie des éléments" à prendre en compte.

 

Et M. Hulot a estimé de son côté dans un entretien à L'Obs qu'"on a à Notre-Dame-des-Landes un problème d'ordre public". "Certains en font abstraction dans leur raisonnement. Pas moi!" a-t-il ajouté.



Source : batirama.com

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