Mercedes : le Vito traction avant… en avant toute !

Après douze ans de fidélité exclusive et sans faille à la propulsion et ses roues arrière motrices, le Mercedes Vito passe à la traction avant.

 La gamme propose désormais trois transmissions : propulsion, traction avant et même 4 x 4. Extérieurement, rien ne permet de distinguer la version traction avant de la version propulsion. Il faut regarder sous le plancher de l’espace de chargement pour se rendre compte de l’absence d’arbre de transmission.

 

On a une gamme de deux modèles de carrosserie (le fourgon classique, avec ses 3 places avant et le Mixto, un double cabine 5/6 places), de trois longueurs de carrosserie (compact, long et extra-long) et de trois niveaux d'équipement différents : Vito, Vito Pro et Vito Select. Mais une seule hauteur de caisse.

 

Un nouvel intérieur :  du haut de gamme et de la résistance

 

Qui dit nouveau modèle, dit nouvel intérieur. La nouvelle génération de Vito ne déroge pas à la règle. Dans le cockpit, le Vito séduit par ses matériaux à la fois haut de gamme et résistants, comme la planche de bord recouverte d’un fini grenelé ou les garnitures de siège à l’aspect très engageant.

 

 

La cabine a gagné en espace et la planche de bord, très massive, dispose de nombreux espaces de rangement, davantage que celle de la précédente génération. Et le nouveau dessin de la cloison de séparation permet d’offrir plus d’inclinaison au dossier du siège conducteur, permettant ainsi une bonne position de conduite à celui-ci, quelle que soit sa morphologie. Le siège conducteur s’avère aussi plus accueillant et offre un meilleur maintien latéral.

 

Un moteur turbodiesel transversal compact

 

Profitant à plein du partenariat avec Renault, Mercedes a équipé son Vito traction du 1.6dCi à turbo à géométrie variableOM 622. Un nouveau moteur turbodiesel transversal compact de 1,6 l de cylindrée et proposé en deux puissances : 109 CDI de 88 ch à 3800 t/min, couple maxi 230 Nm à 1500-2000 t/min et 111 CDI de 114 ch à 3800 t/min, couple maxi 270 Nm à 1500-2500 t/min.

 

Compact mais puissant, ce petit quatre cylindres profite du « downsizing » (diminution de taille en anglais) pour diminuer sa consommation de carburant, son poids, son prix et pour augmenter sa charge utile.

 

Ce moteur suralimenté, à quatre soupapes par cylindre, deux arbres à cames en tête et injection directe est d'une conception ultramoderne, avec culasse à flux transversal et revêtement antifriction des chemises de cylindres, des pistons et des segments.

 

 

6 rapport pour la boîte mécanique

 

L'injection Common Rail travaille sous une pression de 1600 bars avec injecteurs piézo-électriques à 7 trous et turbocompresseur à géométrie variable. Ce qui permet au Vito traction 109 CDI (valeurs du Vito 111 CDI entre parenthèses) d’accélérer en 18,9 (14,4) secondes de zéro à 100 km/h et d’atteindre une vitesse maximale de 157 (169) km/h. La transmission est assurée par une boîte de vitesses mécanique à 6 rapports.

 

Deux empattements et trois longueurs

 

Tous les modèles du Vito sont proposés en différentes longueurs. Comme son prédécesseur, il est proposé avec deux empattements et trois longueurs : Compact (4895 mm), Long (5140 mm avec porte-à-faux rallongé à l'arrière) et Extralong (5370 mm avec empattement rallongé).

 

Les deux empattements sont restés inchangés, à savoir 3200 et 3430 mm. La largeur de la carrosserie dépasse à peine celle du modèle précédent, avec 1928 mm (rétroviseurs non compris) et la hauteur atteint 1910 mm.

 

Tous les fourgons restent donc sous la limite des deux mètres et entrent sans problème dans la plupart des parkings couverts, parkings souterrains et stations de lavage, y compris avec la rampe de toit optionnelle. L'antenne radio intégrée n'oppose aucun obstacle elle non plus.

 

Quant au compartiment de chargement, il est de dimensions pratiquement identiques à celles du modèle précédent. La hauteur intérieure s'élève à 1408 mm, la longueur de chargement du modèle Compact à 2433 mm, celle du Long à 2668 mm et celle de l’Extralong à 2908 mm.

 

Et la possibilité de chargement sous les sièges avant rallonge la longueur de 153 mm sur les 1685 mm de largeur (les 1270 mm entre les passages de roue permettent de charger des europalettes dans le sens perpendiculaire à la marche). Le volume s'élève ainsi à 5,5 m³ pour le Compact, 6,0 m³ pour le Long et 6,6 m³ pour l’Extralong.

 

Sur la route

 

Tout ceci étant posé, il nous restait à prendre le volant du nouveau Vito. Notre choix s’est porté sur un 109 CDI empattement long dépouillé sans aucune option, même pas les poignées de maintien. N’empêche: il nous a favorablement étonnés.

Le moteur turbo à géométrie variable démarre avec discrétion etfait preuve d’un bel allant. L’ensemble s’avère plaisant. Sur les petits trajets, le faible poids du fourgon et sa boîte 6 très bien étagée lui permettent de faire mieux que se défendre.

 

Une bonne insonorisation

 

Une boîte, elle aussi d’origine Renault, qui dispose d’une bonne commande et dont la sélection des rapports ne réclame pas d’attention particulière. Une bonne surprise, d’autant que l’insonorisation est bonne.

 

 

Bien sûr, il ne faut pas attendre des étincelles de ce petit moteur de 109 ch sur autoroute, surtout si celle-ci est vallonnée et que l’engin est chargé. Mais, il procure un réel agrément de conduite.

 

Il est très plaisant, aussi bien en vitesse stabilisée, qu’en accélération ou en relance. Il faut bien entendu palier parfois le manque de puissance en rétrogradant mais, dans l’ensemble, il s’acquitte parfaitement de sa tâche.

 

Attention aux trop fortes charges

 

Cela devient un peu plus pénible lorsque le véhicule est fortement chargé. Là, le manque de puissance se fait sentir, malgré un couple de 230 Nm disponible dès 1 500 t/min. Mais, grâce à ses suspensions légèrement raffermies, le Vito offre un très bon niveau de confortet une meilleure tenue de la caisse qui prend un peu moins de roulis en virage que par le passé.

 

Par ailleurs, Mercedes propose en série sur le nouveau Vito l’ESP avec système de stabilisation en cas de vent latéral mais aussi le double airbag avant ou l’Attention Assist qui analyse la concentration du conducteur.

 

Le Vito traction, c’est, en résumé, un nouveau petit moteur qui séduit par son confort, sa puissance et son faible coût. Des intervalles de maintenance de 40 000 km ou deux ans qui permettent de réduire encore ce dernier.Au final, un prix de revient en baisse par rapport au passé et une valeur résiduelle relativement soutenue due à l’aura Mercedes. Le rêve pour les artisans….



Source : batirama.com / Mirco Benassi

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