Le nouveau Toyota Proace 2016 couvre tous les besoins

Le nouveau Proace 2016 est destiné à couvrir au mieux et renforcer la présence de Toyota sur le marché des fourgons.

Ce véhicule utilitaire est disponible en trois versions (fourgon tôlé, cabine approfondie et plancher-cabine), deux longueurs d’empattement, trois longueurs de carrosserie et trois niveaux de finition. Avec, entre autres, le Compact à empattement court qui représente une proposition unique en son genre sur le segment.

 

Nouveau partenaire industriel de PSA Peugeot-Citroën dans le secteur des utilitaires de moyenne gamme, Toyota a logiquement pris part au déve­loppement du remplaçant des anciens Proace, Jumpy et Expert.

 

Le nouveau Proace est, en fait, leur cousin et, à ce titre, assemblé dans la même usine de Sevel Nord à Valenciennes. Ce qui le distingue, c’est sa face avant spécifique qui revendique clairement son appartenance à la famille Toyota et affiche ses codes esthétiques, calandre en V à joncs chromés et prise d’air inférieure trapézoïdale.

 

Il est proposé en trois longueurs de carrosserie, Compact, Medium et Long.

 

Motorisation

 

En toute logique, le nouveau fourgon moyen de Toyota utilise des motorisations PSA (homologuées Euro 6) de 1.6 litre (95 ou 115 ch) à 2.0 litres (120 ch) avec une large plage de performances. Elles affichent des émissions de CO2 en baisse par rapport aux modèles sortants et visent les plus basses de la catégorie.

 

Accouplées au choix, pour la version 95 ch, à une boîte de vitesses mécanique cinq vitesses (avec un couple de 210 Nm, elle génère 144 à 148 g/km de CO2 et consomme entre 5,5 et 5,6 l/­100 km) ou robotisée 6 rapports (avec un couple de 240 Nm.

 

Grâce au Stop & Start, la consommation s’établit entre 5,2 et 5,4 l/­100 km et les émissions entre 135 et 139 g/km). La version 115 ch à boîte 6 revendique 300 Nm de couple. Avec le même Stop & Start, elle émet 2 g de CO2 de moins et consomme de 5,1 à 5,2 l/100 km.

 

Avec son couple de 340 Nm, la variante 120 ch à boîte 6 du 2.0, qui émet 139 g de CO2 et consomme 5,3 l, est conseillée pour une charge utile plus élevée.

 

Une nouvelle longueur de carrosserie

 

En tout premier lieu, le Proace 2016 ajoute à sa gamme une offre inédite sur le segment avec une nouvelle longueur de carrosserie : le Compact. Avec 4,60 m de long et 2,90 m d’empattement, c’est le plus court des fourgons légers commercialisés.

 

Avec la capacité de chargement d’un utilitaire moyen et l’encombrement d’un utilitaire du segment inférieur. Il dispose de trois places en cabine et d’un espace de chargement de 2,10 m de long sur 1,60 m de large, pour un volume utile total de 4,50 m3.

 

Qui est porté à 5,10 m3, la meilleure valeur du segment par rapport à son encombrement, avec le Moduwork. Ce système, déjà vu plus haut, augmente la longueur de chargement de 1,20 m pour passer à 3,30 m. Le diamètre de braquage de 11,30 m seulement facilite les manœuvres et le stationnement lorsque l’espace est compté, en zone urbaine notamment.

 

Pour sa part, la version Medium mesure 4,90 m de long pour 3,20 m d’empattement. Sa longueur de chargement maximale passe, avec le Moduwork, de 2,50 à 3,70 m et son volume de chargement de 5,30 à 5,80 m3.

 

Elle existe en fourgon tôlé, cabine approfondie et plancher-cabine. Même empattement de 3,20 m pour le modèle Long (longueur hors-tout de 5,30 m), qui se distingue en revanche par son porte-à-faux arrière rallongé.

 

Ce qui permet d’augmenter la capacité de chargement avec un espace de 2,80 m de long (4,00 m avec Moduwork) sur 1,60 m de large, pour un volume utile total de 6,10 m3 (6,60 m3 avec Moduwork). Equipées de portes latérales coulissantes (en option côté conducteur) et de deux portes arrières battantes s’ouvrant à 180°, les trois carrosseries mesurent 1,90 m en largeur et 1,90 m en hauteur.

 

Elles peuvent embarquer jusqu’à 1 400 kg de charge utile.

 

 

Une structure de châssis renforcée

 

 

Pour contrer le Renault Trafic, leader du marché, les fourgons Toyota et PSA évoluent techniquement puisqu’ils reposent sur la nouvelle plate-forme EMP2, utilisée chez Citroën par le C4 Picasso et chez Peugeot par la 308. Ce châssis est doté d’une structure renforcée et de trains roulant adaptés pour une charge pouvant atteindre 1 400 kg.

 

A noter que c’est 200 kg de mieux que pour l’actuelle génération de fourgon. En matière d’équipements de sécurité, le Proace n’a rien à envier aux autres modèles de la marque. Il a obtenu la meilleure note, soit 5 étoiles au crash test Euro NCAP. Côté sécurité, outre l’ABS et l’ESP de série, il profite du système de freinage automatique en ville (Active City).

 

A l’issue d’un bref essai, nous pouvons dire que le train arrière à roues indépendantes participe au confort et à la maîtrise de la tenue de route et que globalement il est confortable, maniable (il braque court) et suffisamment performant.

 

 

Grande capacité de chargement

 

 

Comparable à celle d’un SUV, la position de conduite offre une bonne visibilité. Le levier de vitesses, court, est placé au plus près du volant. L’habitacle fonctionnel, spacieux et robuste répond parfaitement aux besoins des professionnels. Le tableau de bord, à compteurs très lisibles, est accompagné de commandes ergonomiques.

 

La dotation particulièrement généreuse sur toutes les finitions comprend trois sièges avant, ainsi qu’un nouveau système baptisé Moduwork chez Toyota. Il associe une cloison ouvrante et un siège passager muni d’une assise relevable. Ce dispositif astucieux augmente la longueur de chargement de 1,16 m et le volume de 0,5 m3.

 

 

 

Offert en série sur tous les fourgons tôlés, il comprend en outre un siège central équipé d’un compartiment sous l’assise et d’un “bureau amovible” intégré au dossier. Une fois rabattu, il offre une tablette orientable antidérapante pour poser, en toute sécurité, des documents de travail ou un ordinateur portable.

 

Le nouveau Proace profite aussi des nombreux équipements de confort et de sécurité déjà apparus sur les utilitaires PSA : système audio avec écran tactile et commandes vocales intégrant la navigation, caméra de recul, fonction MirrorScreen pour les smartphones.

 

 

Côté prix

 

Les prix s’échelonnent de 22 600 à 29 000 €, soit le prix de l’ancienne génération. Ils sont en moyenne 50 € moins cher que chez PSA, à modèle équivalent. Et comme tout véhicule Toyota, le nouveau Proace bénéficie d’une garantie constructeur de 3 ans ou 100 000 km.

 

 

Source : batirama.com / Mirco Benassi

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