Machines à projeter : un gain de temps considérable

La machine à projeter apporte gain de temps, coût et polyvalence aux artisans utilisateurs. Toutes ces qualités en font une machine toujours très appréciée.

Dans un climat assez morose dû, entre autres, à la baisse des permis de construire, les machines à projeter restent appréciées des artisans façadiers et entreprises du bâtiment, principaux utilisateurs de ces machines.

 

 

©Graco

 

«Le marché de la machine à projeter est très morose et n’a pas repris depuis le début de la crise commencée en 2008. Les ventes de ces machines sont, en effet, en rapport direct avec le marché de la maison individuelle qui malheureusement est en chute. Les entreprises utilisatrices des machines ont donc moins de chantiers à réaliser, et, par conséquent, moins de machines à faire travailler et, au final, il y a donc moins d’achat de machines neuves…», explique Christian Catherine, directeur de Priomix.

 

Ces machines permettent aussi un gain de temps car le travail qu’elles effectuent était auparavant réalisé à la main. « Les compagnons mettaient trois à quatre fois plus de temps avant », souligne le spécialiste Priomix qui possède une expérience de plus de 30ans dans la projection d’enduits de façade et de transport de chapes. Aujourd’hui, le marché est principalement composé de machines thermiques car, pour utiliser une électrique, l’artisan a toujours besoin d’un générateur proche du chantier, chose qui n’existe presque jamais.

 

« En effet, la machine à moteur thermique est la plus utilisée en France dans la mesure où les chantiers sur notre territoire n’ont pas d’infrastructure pour utiliser de l’électrique », souligne le spécialiste de Priomix. De plus, avec une machine thermique, 9 sacs en moyenne peuvent être gâchés, « voir jusqu’à 12 sacs sur certaines de nos machines », alors qu’avec une électrique ce sont seulement 3 sacs au maximum qui peuvent être gâchés.

 

Grande capacité de production

 

Et pour bien choisir une machine dont le budget est d’environ 8.000€ HT en entrée de gamme et peut monter jusqu’à environ de 25.000 € HT, « il faut chercher la simplicité de la conception, choisir une machine avec un poids inférieur à 750 kg, qui respecte la norme 2006/42CE et qui possède une grande capacité de production et de volume de cuve… Priomix propose une capacité de cuve permettant le mélange de 12 sacs de 30 kg en une seule fois, alors que la moyenne est de 8 sacs ».

 

 

©Putzmeister


Ce dernier a ainsi décidé, sur sa gamme Pragma, de bannir l’électronique, les automates et les programmes sophistiqués ou inadaptés aux conditions de chantier pour privilégier les commandes hydrauliques. « Tous les composants (moteurs, pompes hydrauliques, châssis…) ont été choisis pour leur fiabilité et sont facilement accessibles pour simplifier l’entretien », ajoute ce dernier.




Source : batirama.com / Aude Moutarlier

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