Grogne des agents immobiliers contre la "folie réglementaire"

L'Union des syndicats de l'immobilier appelle à manifester le 18 mars à Paris contre la "folie réglementaire" et "l'empilement des lois" qui compliquent leur travail.

Outre ce rassemblement prévu aux Invalides, l'UNIS entend aussi interpeller les candidats aux élections départementales, car ses membres se disent "asphyxiés" par un "empilement des lois, règlements, décrets et normes imposés par les pouvoirs publics".

 

Cette inflation de textes "mine l'exercice de nos métiers au quotidien et entame la confiance établie avec nos clients", affirme l'UNIS, qui revendique quelque 3.000 adhérents (syndics, gérants, agents immobiliers, marchands de biens...).

 

"Depuis la loi SRU de 2000, nous avons eu quinze grandes lois sur l'immobilier", rappelle le président de l'UNIS, Christophe Tanay. "Cela aboutit à une insécurité juridique, parce que les textes se contredisent souvent : nous ne pouvons pas travailler avec une telle épée de Damoclès au-dessus de la tête", dit-il.

 

Et depuis 2014, se sont succédé la loi Alur (pour l'accès au logement et un urbanisme rénové), "la loi Pinel, la loi de simplification, et une amorce de détricotage de l'ensemble, annoncée par le projet de loi Macron en cours de navette, tandis que la loi sur la transition énérgétique, qui impacte aussi le logement, est encore au Parlement", énumère l'UNIS.

 

"C'est source de grandes difficultés pour nos métiers qui sont souvent de petites structures, des cabinets familiaux avec 5 ou 6 collaborateurs", dit M. Tanay, dont les adhérents entendent "alerter le gouvernement, les parlementaires et les élus locaux".



Source : batirama.com / AFP

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