Les promoteurs prévoient une chute des ventes en 2012

Les promoteurs prévoient une chute des ventes en 2012

Selon les prévisions de la Fédération de promoteurs immobiliers, les ventes de logements neufs devraient baisser de 15% à 20% en 2012, tombant entre 80.000 et 85.000 contre 100.000 en 2011.




 

"Comte tenu de la forte réduction des avantages fiscaux pour les investissements locatifs, de la réduction du prêt à taux zéro et du resserrement des conditions de crédit bancaire, 2012 risque d'être marquée par une forte baisse, tant en nombre des ventes qu'en rythme de construction", a déclaré M. Pigeon président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) lors d'une conférence de presse.

 

Déjà l'année 2011 a été marquée par une baisse de 13% du nombre de ventes (100.000 contre 115.000 en 2010), loin des années record de 2006 (126.300) et 2007 (127.300).

 

La raison principale de cette chute est la diminution (-16%) des ventes aux investisseurs achetant pour louer grâce au dispositif "Scellier". L'économie permise par ce dispositif, étalée sur 9 ans, est tombée à 22% du prix d'achat en 2011, contre 25% en 2010, et va passer à 13% en 2012.

 

Ainsi, la part des investisseurs dans le total des ventes est passé de 63% en 2010 à 57% en 2011 après avoir culminé à 64% en 2009.En 2011, les prix des logements neufs ont continué à augmenter fortement de 5,3% par rapport à 2010 (+4,5% en Ile-de-France à 4.880 euros/m2, +5,4% en province à 3.639 euros/m2) pour une moyenne nationale de 4.017 euros/m2.

 

Pour stopper en partie l'envolée des prix, M. Pigeon a demandé un "moratoire" de 5 ans sur les nouvelles réglementations qui viennent alourdir les prix de vente, comme la récente obligation d'un local à vélos dans les immeubles. "A force de vouloir rouler dans des voitures de luxe, on va laisser du monde sur le bord de la route", a indiqué M. Pigeon.

 

Critiquant aussi bien les projets du Parti Socialiste que du gouvernement, la FPI affirme que "tant la proposition de blocage des loyers que l'augmentation du coefficient d'occupation des sols (COS) de 30% ne sont à même de répondre aux besoins que les candidats estiment à 500.000 logements par an". "Il est illusoire de penser qu'avec moins de moyens, il serait possible de construire 25% de plus qu'aujourd'hui", affirme M. Pigeon.

 

Source : batirama.com

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