Le DAL s'invite chez le bailleur social SNI

Le DAL s'invite chez le bailleur social SNI

L'association Droit au Logement (DAL) a occupé le siège du groupe SNI, filiale de la Caisse des dépôts afin de plaider la cause d'une trentaine de familles "prioritaires Dalo".




"L'Etat ne doit pas être le seul à reloger les familles prioritaires sur son contingent de logements sociaux, les bailleurs sociaux doivent s'y mettre eux aussi", a déclaré Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL.

 

L'Etat, mais aussi les bailleurs sociaux, les mairies et les organismes collecteurs du "1% logement" disposent chacun d'un contingent de logements réservés dans le parc social, en fonction du financement qu'ils ont consenti pour leur construction.

 

La veille, accompagnés du DAL, une trentaine de ménages, en attente d'un logement depuis 2008 pour certains, ont fait le siège des locaux parisiens de la SNI.

 

Coordonner l'intervention de 3 sociétés franciliennes

 

En fin de journée, la direction du bailleur a reçu une délégation du DAL pour faire le point sur la situation d'"une dizaine de familles dont les dossiers font déjà l'objet d'un traitement par le groupe", a-t-elle indiqué.

 

Le président du directoire de la SNI, André Yché, a désigné un collaborateur chargé de "coordonner l'intervention" des trois sociétés franciliennes du groupe (Efidis, Osica et Adoma) afin de trouver des logements "correspondant aux besoins identifiés des familles". Des "rencontres régulières" de suivi sont prévues, a assuré la SNI."

 

Il s'agit de trente familles, pas dix", a corrigé la militante du DAL Micheline Unger. "Et depuis février, la SNI ne nous a jamais proposé quoi que ce soit. Certaines familles ont été appelées au téléphone, mais elles n'ont pas compris ce qu'on leur disait".

 

Respecter la réglementation

 

Un peu plus tôt, la SNI avait pourtant affirmé que ces familles, "soumises au droit commun", ne pouvaient "se prévaloir de l'attribution de logements hors respect de la réglementation".

 

Elle précisait en outre que ses hôtesses d'accueil, "constatant la présence d'enfants en bas âge parmi les visiteurs", avaient "tenu à s'assurer de la satisfaction de leurs besoins élémentaires".

 

La loi Dalo impose à l'État de loger toute personne qui n'est pas en mesure de le faire par ses propres moyens. Le ménage démuni doit faire un recours devant une commission. Si cette dernière le reconnait "prioritaire", l'État a six mois pour lui proposer un logement.




Source : batirama.com / AFP

1 Commentaire
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  • par bioclim
  • 06/10/2014 21:32:45

Avançons DAL que DAL. Parmi ces gens du DAL il doit y en avoir qui ont une résidence secondaire, au moins qui ont une ou deux chambres inoccupées car les enfants ont fait leur vie et sont partis du "nid" familial. Combien hébergent des personnes pour lesquels ils revendiquent?

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