Une tour de 23 étages à vendre pour un euro

Une tour de 23 étages à vendre pour un euro

Une tour de 23 étages datant des années 1960 a été mise en vente par un bailleur social pour un euro symbolique à Vigneux-sur-Seine (Essonne)...




"Immobilière 3F propose la cession gratuite d'une tour à reconvertir": sur son site internet le bailleur social se dit ouvert à toutes les propositions, hormis des offres de HLM, qui permettraient à la tour 27 du quartier de la Croix-Blanche d'échapper à la destruction.

 

"La démolition de la tour 27 était prévue en 2006. Néanmoins, l'idée de la conserver s'est progressivement imposée, du fait de ses réelles qualités sculpturales et esthétiques, en tant que repère historique représentatif de l'urbanisme vertical des années 1960", précise l'annonce.

 

Pierre Paulot, directeur de l'architecture et du développement chez Immobilière 3F, a indiqué que l'organisme "attend un programme alternatif, pas de logements sociaux, mais des ateliers-logements ou du coworking par exemple".

 

Un ensemble de 7 tours

 

La tour 27 appartient à un ensemble de sept tours qui devrait disparaître : trois d'entre elles ont déjà été détruites dans le cadre du programme national de rénovation urbaine.

 

Haute de 23 étages, avec ses 120 appartements, la tour 27 du quartier de la Croix-Blanche à Vigneux est un symbole architectural et un repère dans le paysage : l'immeuble de grande hauteur (IGH) construit au début des années 1960 et conçu par l'architecte Raymond Lopez est visible "depuis l'avion lorsqu'on atterrit à l'aéroport d'Orly", d'après M. Paulot.

 

La mairie de Vigneux confirme que les habitants sont très attachés aux tours de la Croix-Blanche, même si ce "sont des bâtiments qui sont arrivés au bout de leur vie, ils tombent en désuétude, coûtent cher à entretenir", selon Héloïse Dubois, en charge de l'urbanisme dans la commune.

 

Coûts de réhabilitation à prendre en charge

 

Si la cession est gratuite, le repreneur devra considérer les coûts de réhabilitation nécessaires: "il s'agit d'un projet où on déstructure et où l'on restructure... C'est le promoteur qui prend en charge les coûts de désamiantage, d'habillage, de restructuration complète", précise Héloïse Dubois.

 

Un jury réunissant le bailleur social et la mairie devrait décider de la pertinence des offres. La tour, elle, serait disponible fin 2016, le temps de reloger la centaine d'habitants qui y vivent encore.




Source : batirama.com / AFP

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