Le Dôme du château de Vaux-le-Vicomte se refait une beauté

Le Dôme du château de Vaux-le-Vicomte se refait une beauté

Commencés en 2006, les travaux du château de Vaux-le-Vicomte (XVIIe siècle) s'attaquent au Dôme.




 

Depuis 2006, le château du XVIIe siècle de Vaux-le-Vicomte, s’offre une nouvelle toiture. Ces travaux qui se déroulent en différentes phases arrivent à échéance avec une des parties les plus techniques, celle du Dôme. Pour ce faire, Layher spécialiste de l’échafaudage, intervient avec tout son savoir-faire.

 

Ce chantier colossal, pris en charge par l’entreprise UTB, spécialiste de la couverture, plomberie et génie climatique a commencé en 2006. Il s’effectue en plusieurs tranches, avec une livraison de la dernière partie prévue cet été 2012.

 

Mais afin de respecter l’aspect d’origine, l’entreprise a choisi de travailler avec des ardoises d’Angers et des clous en cuivre, et tous les ouvrages métalliques sont en plomb alors que le voligeage de la toiture est en peuplier.

 

Respecter l’identité et l’histoire du bâtiment

 

 

  1. Le château de Vaux-le-Vicomtesitué à Maincy (Seine-et-Marne) en pleine restauration de sa couverture depuis 2006.

 

L’un des éléments les plus spectaculaires de ce chantier, classé aux Monuments historiques, concerne l’échafaudage. En effet, celui-ci devait permettre aux compagnons de travailler directement sur le dôme, sans que les échafaudages n’entrent en contact avec ce dernier.

 

Ainsi après un travail d’un mois, le bureau d’étude a proposé à UTB un échafaudage se structurant en trois parties :

  • la première concerne la mise en œuvre d’une passerelle de 18 m de portée, installée au-dessus des douves du château et menant à la tour d’échafaudage afin d’alimenter  le chantier ;
  • la seconde, ce sont deux tours d’échafaudages qui sont installées de pied, et de part et d’autre du corps central. Elles sont ancrées sur la façade sur une hauteur de 20 m, jusqu’à la corniche, puis la structure se rejoint à l’aide de plusieurs caissons d’échafaudage et couvre l’ensemble du corps central. A partir de cette hauteur la structure devient autostable jusqu’à 30 m, car il n’y a ensuite plus de points d’ancrage ;
  • enfin, sur la toiture, la structure d’échafaudage ne prend appui sur la toiture qu’en dehors de la zone de travail du Dôme. Des cravatages reprennent le glissement et le soulèvement, et assurent la stabilité de l’ensemble malgré une importante prise au vent. L’échafaudage, équipé de plancher tous les 2 mètres épouse la forme du Dôme.

 

Suspendu directement aux caissons de la toiture reconstituée, celui-ci n’entrave pas le travail de l’équipe de couverture. Sur ce genre de structures, on constate habituellement de nombreux appuis sur la couverture, qui doivent être soulagés un par un pour rénover la toiture se trouvant en dessous.

 

Dans cette solution, aucun appui ne vient gêner les zones de travail.

 

 

  1. Un chantier de plus de 30 mètres de haut.

 

Enfin, le système complet est recouvert d’un système de parapluie bâché offrant une protection contre les intempéries.

 

Il est à la fois léger et facile à mettre en œuvre grâce aux éléments manuportables en aluminium, qui constituent sa structure et  à ses bâches qui assurent une étanchéité parfaite

 

 

FICHE TECHNIQUE DU CHANTIER

 

  • Nom du chantier : Château de Vaux-le-Vicomte
  • Nature : rénovation de la couverture
  • Durée des travaux de la dernière phase : septembre 2011 – été 2012
  • Maître d’ouvrage : Société SCI Valterre (famille De Vogué, propriétaire du château)
  • Maître d’œuvre : Lionel Dubois, ACMH (architecte en chef des monuments historiques)
  • Entreprise : UTB (spécialisée dans la couverture, plomberie, génie climatique)
  • Etude, livraison, suivi technique du chantier : Layher
  • Equipe sur le chantier : 5 à 10 compagnons de la société UTB
  • Montage de mi-septembre à mi-décembre : Echafaudage Service
  • Montant pour la partie échafaudages : 200 000 euros



 

 

  1. Une passerelle à forte capacité de charge (18 m de portée), installée au dessus des douves du château mène à la tour d’échafaudage afin d’alimenter le chantier.

 

 

  1. Le Dôme en peuplier après sa restauration.

 

 

  1. Ce chantier nécessite plus de 30 000 ardoises.

 

 

  1. Ces ardoises sont posées de bas en haut, chacune reçoit deux clous en cuivre.

 

 

  1. Le campanile en bois, partie située au-dessus du Dôme, est également en pleine rénovation.

 

LE CHANTIER EN CHIFFRES

 

  • Echafaudage à 36 mètres de haut
  • 300 kg de cuivre
  • 35 000 ardoises
  • 55 kg de clous, soit 70 000 clous en cuivre (deux par ardoise)
  • 130 tonnes d’échafaudages

 

Source : batirama.com / Aude Moutarlier

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