Les vainqueurs des Trophées de l'Artisan 2011

Les vainqueurs des Trophées de l'Artisan 2011

Deux couvreurs et un maçon remportent les Trophées de l'Artisan. Ces trois lecteurs de Bâtirama ont joué et gagné, grâce à leur inventivité !





Cette 16e édition des Trophées de l' Artisan démontre encore l’inventivité des artisans et PME du Bâtiment, aptes à résoudre tous les problèmes de chantier qu’ils rencontrent, avec des idées simples… qu’ils ont même, parfois, fait breveter ! Ils remportent plusieurs prix dont un week end dans un château, un camescope et un appareil photo numérique.

 

TROPHÉE OR - GUY DETTWILLER

 

Comment protéger efficacement ses genoux en toutes saisons ?


Les couvreurs le savent. Que l’on soit grand ou petit, il n’est pas évident de trouver  une protection efficace des genoux, pour ne pas se brûler sur un toit en tuiles ou en zinc en plein été. Et il en est de même en hiver. Grâce à ce short, également décliné en pantalon, ces problèmes sont résolus. Il est équipé de protections des genoux et des tibias avec un avantage spécifique : ils sont réglables en hauteur au millimètre près. Du coup, il soulage toutes les personnes dont les genoux sont sollicités tous les jours dans l’exercice de leur métier.

 

 

Dominique Métayer, administrateur de la Capeb, a remis le Trophée d’Or à Guy Dettwiller, couvreur à Wingen sur Moder (67290). © Émeline Hue

 

Pour la petite histoire :

Cette invention est née… par hasard. «C’était en mai 2004, je travaillais avec mes deux apprentis sur une vieille toiture, et il faisait une forte chaleur», se souvient Guy Dettwiller. «J’avais très chaud, et en faisant un grand écart sur deux chevrons espacés d’un mètre, mon pantalon collé à ma peau s’est déchiré sur toute la hauteur». A ce moment, « la vision du short m’est apparue. Je suis immédiatement rentré, j’ai découpé le superflu du pantalon, et l’ai équipé de sangles achetées chez mon tapissier, cousues sur tous les points sensibles pour leur donner du renfort». C’est alors que naquit le Ténor, ainsi baptisé car son créateur partage une autre passion que son métier: le chant lyrique.

 

 

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Source : batirama.com





TROPHÉE ARGENT - DENIS BARDOT



Comment tuber facilement une cheminée


Il n’est pas toujours évident de tuber une cheminée avec un conduit flexible en inox. En introduisant la gaine dans la cheminée, on peut être amené à la déformer ou l’abîmer. Pour éviter ces désagréments, j’ai fabriqué un croisillon en bois avec un anneau. Je visse cet ensemble à la gaine pour lui assurer une plus grande rigidité. Ensuite, il ne reste qu’à tirer la gaine jusqu’au centre de la cheminée… et à dévisser le croisillon pour le récupérer et le réutiliser lors d’un autre tubage !

 


 

Jean-Pierre Roche, vice-président de la FFB, a remis le Trophée d’Argent à Denis Bardot, couvreur à Clamecy (58500). © Émeline Hue


Pour la petite histoire :

Denis Bardot, établi à son compte à Clamecy (58) depuis le 1er mai 1984, emploie deux salariés en maçonnerie-couverture et une salariée au poste de secrétaire. Âgé de 56 ans, il travaille dans le Bâtiment depuis qu’il a 14 ans. Alors, forcément, des idées il en a ! (Denis Bardot a gagné le Trophée bronze du Tour de main l’année dernière). Voici donc une de ses nouvelles inventions qui lui permet de réaliser un travail propre et rapide : la confection d’un croisillon pour assurer la rigidité de la gaine tubée. Merci à Denis “La malice” qui nous a encore fait découvrir l’une de ses nombreuses combines intelligentes… et qui a encore remporté l’un des prix des Trophées de l'Artisan.

 

 

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Source : batirama.com





TROPHÉE BRONZE - PHILIPPE CARÉ



Comment faire des économies d’eau sur le bac de réserve près de la bétonnière


Sur un tonneau de 200 litres en PVC, vous adaptez un mécanisme de chasse d’eau avec flotteur (20 €) sur lequel vous branchez l’arrivée d’eau à l’aide de votre tuyau d’arrosage. Dès que le niveau est à hauteur, l’alimentation se coupe automatiquement.
Pour le vidage, un simple robinet avec un coude de remontée suffit (pour éviter de récupérer le dépôt du fond du tonneau). Bien sûr, il est évident que vous avez placé votre tonneau un peu en hauteur pour positionner un seau sous le robinet.

 


 

Philippe Gruat, directeur général adjoint du Groupe Point.P, a remis le Trophée de Bronze à Philippe Caré, maçon à Laniscourt (02000). © Émeline Hue

Pour la petite histoire :

C’est en changeant sa chasse d’eau que Philippe Caré a eu l’idée de récupérer le flotteur. «Je suis tombé en panne et plutôt que de jeter le flotteur, je l’ai gardé en cherchant à le recycler», confie ce maçon de 52 ans. À la tête d’une TPE de 3 salariés, l’entrepreneur est également formateur à l’Afpa de Laon. «Je cherchais un moyen de faire des économies d’eau sur les chantiers. Avec le flotteur, j’ai eu l’idée d’aménager une cuve, équipée d’un système de chasse d’eau et d’un robinet en partie basse. Avant, on laissait le tuyau couler et on partait faire autre chose. Résultat, on gaspillait 20 litres par-ci, 20 litres par-là. Avec la cuve, on fait des économies et on préserve la ressource en eau. »

 

 

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Source : batirama.com
 

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