Light+Building 2016 : le salon ouvre dimanche 13 mars à Francfort

Light+Building 2016 : le salon ouvre dimanche 13 mars à Francfort

Tous les deux ans, Light+Building est le grand rendez-vous de la domotique, de la GTB, de l’éclairage et de toute l’actualité de l’équipement électrique.




Francfort, nous voilà. Nous allons passer une semaine du dimanche 13 au samedi 18 mars, à arpenter les allées du plus grand salon au monde consacré, au sens très large, à l’électricité.

 

On y verra de l’éclairage de toutes sortes, depuis la lampe de chevet jusqu’aux luminaires de stades fournissant assez de lumière pour filmer les matches. Il y aura aussi beaucoup de domotique, beaucoup de GTB, des bornes d’alimentation pour les véhicules électriques et naturellement du smart ceci et du smart cela partout…

 

 

  1. Au salon Light-Building, les Leds règnent déjà depuis 6 ans. Elles sont utilisées dans toutes sortes de luminaires, mais le plus souvent accompagnées de solutions de pilotage de la couleur et de l’intensité du flux lumineux de manière à créer des ambiances précises ou à participer à la décoration. © PP

 

L’éclairage sera connecté

 

Cette année, le salon a encore grandi d’une centaine de stands : 2 589 exposants sont attendus sur 248 500 m². Autant dire que tous les bâtiments de la Foire de Francfort seront bien pleins. On trouvera de l’intelligence partout.

 

Mais en ce qui concerne l’éclairage, cela se traduira par une explosion des solutions connectées. Plusieurs technologies devraient être mises en avant. En tertiaire, Power Over Ethernet (POE) permet de raccorder les luminaires par un seul câble Ethernet qui à la fois assure l’alimentation électrique et transporte les données et le contrôle-commande.

 

Le LiFi qui utilise la modulation ultra-rapide de la lumière, rendue possible par les Leds, pour transporter des données, sera bien présent également. Mais, les solutions classiques de pilotage de l’éclairage, comme DALI et DMX, n’ont pas dit leur dernier mot.

 

En domestique, une bonne cinquantaine d’exposants mettront en avant des solutions de pilotage sous ZigBee, sous Thread+Weave et même sous KNX.

 

 

  1. L’évolution des luminaires n’est pas seulement technique. De nombreux concepteurs utilisent les possibilités ouvertes par les Leds pour imaginer de nouvelles esthétiques de lampes.© PP

 

La Domotique se noie dans le Smart

 

Contrairement à ce que l’on imagine, il ne suffit pas qu’un appareil soit connecté à internet pour le rendre intelligent. Il faut encore qu’il soit correctement conçu et qu’il s’insère dans un écosystème qui offre à l’utilisateur final les possibilités dont il a besoin, voire même celles auxquelles il n’a pas encore songé.

 

A Light+Building, nous verrons les deux approches : le tout connecté, mais aussi le développement d’écosystèmes complets. L’association KNX, par exemple, organise une grande présentation de la manière dont KNX s’empare de l’internet des objets.

 

De plus, chaque jour, de midi à 13 heures, le débat “Futurecourse 2016” se tiendra dans le Hall 8. Ces débats réuniront des acteurs économiques et politiques autour de l’intérêt du numérique pour aborder les grands problèmes du moment : la transition énergétique, la protection du climat, etc.

 

 

  1. Les Leds ont gagné, c’est entendu. Mais la technologie des Leds organiques va-t-elle déplacer les Leds classiques pour certains usages ? Depuis 4 ans, les exposants montrent des luminaires en Leds organiques. Ils devraient aller plus loin encore cette année et proposer enfin des solutions commercialisables. © PP

 

Digital Building

 

Seize exposants se sont rassemblés pour créer dans l’espace extérieur entre les Halls 8, 9 et 11, la présentation spéciale “Digital Building”.

 

Le but est de montrer comment les systèmes tertiaires – la GTB et les réseaux de données – vont pouvoir prendre en compte et tirer parti de tous ces objets connectés que les salariés se mettent à apporter sur leurs lieux de travail.

 

Cette exposition se focalise notamment sur leur mise en réseau, sur la collecte et l’exploitation des données. Cette question est apparue il y a six ans, lorsque les salariés se sont mis à apporter leurs tablettes au travail et les utiliser pour des tâches professionnelles.

 

Ce n’était que le début de l’invasion des objets connectés sur les lieux de travail. Leur multiplication pose des problèmes de sécurité qu’il faut résoudre, mais offre de nouvelles possibilités qu’il faut exploiter.

 

 

  1. La GTB traditionnelle se préoccupe de connecter entre eux des protocoles parfois exotiques. Elle est désormais confrontée au challenge de la multiplication des objets connectés apportés sur leurs lieux de travail par les salariés. Verrons-nous chez Wago ou Beckhoff des lames apportant une connexion à ZigBee, Thread ou Weave ? © PP



 


Source : batirama.com / Pascal Poggi

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