Déchets de chantier : un plan de gestion francilien

Déchets de chantier : un plan de gestion francilien

Le plan de gestion des déchets de chantier de l'Ile-de-France rééquilibre les sites de stockage ailleurs qu'en Seine-et-Marne et enclenche une dynamique de recyclage.




Ce plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et de travaux publics (Predec) à l'horizon 2026, notamment en vue des travaux du Grand Paris (métro et logement), a été adopté jeudi soir à l'unanimité des groupes politique du conseil régional et validé dans la foulée par le préfet de la région Ile-de-France.

 

La mesure la plus concrète est l'entrée en vigueur d'un moratoire pour la Seine-et-Marne, qui accueille 80% des déchets de la région et qui s'inquiétait vivement de l'impact des déchets du "supermétro": aucun projet d'extension ou de création de lieu de stockage ne peut désormais être autorisé pendant une durée de trois ans.

 

Cela bloque de fait les trois demandes actuellement sur le bureau du préfet du département pour créer une installation de stockage de déchets inertes (ISDI). A l'expiration du moratoire, "de nouvelles capacités de stockage ne pourront être autorisées que dans le respect d'un plafond de 4 millions de tonnes par an pour la durée du plan", selon le document.

 

Soulager la Seine-et-Marne

 

L'autre point "révolutionnaire" du Predec, selon Corinne Rufet, la vice-présidente en charge de l'Environnement (EELV), est que "les départements de la petite couronne ne pourront envoyer leurs déchets que dans un département de grande couronne dont ils sont limitrophes", "en conséquence, les Hauts-de-Seine ne pourront plus envoyer leurs déchets en Seine-et-Marne".

 

Pour la vice-présidente écologiste, "la grande victoire de ce plan est que tous les élus de l'Ile-de-France sont d'accord pour soulager la Seine-et-Marne, on est sorti du "pas dans mon jardin" pour réfléchir à l'échelle du territoire régional". L'élaboration du Predec aura pris deux ans de concertation avec les élus locaux et les entreprises.

 

Il s'agissait d'anticiper l'augmentation du "gisement de déchets inertes de 27 millions de tonnes en 2012 à plus de 43 millions en 2026". Le Predec donne aussi des objectifs de diminution de production de déchets, de réemploi (construction de route, comblement de carrières) et de recyclage. Il aborde aussi la question du transports pour développer le fret fluvial et ferroviaire; ou encore de l'inclusion dans les appels d'offres d'une promotion des matériaux recyclés.




Source : batirama.com / AFP

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