Puits de lumière : un éclairage écologique

Puits de lumière : un éclairage écologique

Ce système, qui offre une véritable alternative écologique à l’éclairage électrique, fait de plus en plus d’adeptes... Découverte de cette solution rapide à mettre en œuvre.




 

Comment faire entrer la lumière naturelle partout dans la maison même dans des pièces souvent conçues aveugles comme les salles d’eau, les couloirs, les dressings, les halls d’entrée…Très répandu aux États-Unis, un système de puits de lumière ingénieux permet de diffuser la lumière du jour dans les endroits les plus inaccessibles et même lorsqu’ils ne sont pas directement placés sous le toit. Le principe est simple et efficace. Il s’agit de capter la lumière naturelle en toiture à l’aide d’un capteur et de la canaliser au travers des combles par un conduit en aluminium hautement réfléchissant pour la restituer via un diffuseur placé dans la pièce à éclairer. Il existe différents modèles adaptés au volume. Selon le diamètre du conduit aluminium (250, 350, 530, 650 mm) et le type de conduit (flexible ou rigide), la diffusion lumineuse correspond, par temps clair, à une ampoule de 60, 120, 180 ou même 500 W permettant ainsi d’éclairer une pièce de 6 à 30 m2 en moyenne.

Capteur : en verre ou en acrylique ?


Fournis en kit complet prêt-à-poser, la grande diversité des puits de lumière commercialisés permet de s’adapter à toutes les toitures et à toutes les pentes de 15 à 60°, qu’elles soient en tuiles ou en ardoises. Les différences entre produits se font essentiellement au niveau du capteur de lumière et du conduit aluminium. Le capteur de lumière peut être en verre plan ou en forme de dôme fabriqué en acrylique ou en polycarbonate. L’acrylique laisse passer plus de lumière que le polycarbonate et présente un meilleur vieillissement dans le temps. Le conduit en aluminium peut être flexible ou rigide, la version rigide permettant de parcourir une distance toit/plafond plus importante, jusqu’à 9 m pour certains produits. En résumé, pour choisir le modèle de puits de lumière idéal, trois critères sont donc à prendre en compte : la nature des matériaux de couverture et la pente du toit ; la distance entre le toit et le plafond de la pièce à éclairer (tube flexible pour les courtes distances, tube rigide avec une ou plusieurs rallonges pour les plus importantes) ; la quantité de lumière naturelle souhaitée (trois fois plus importante avec un conduit rigide).

Volets et ventilateurs en option


Au moment de choisir le modèle, pensez également à l’éclairage de nuit de la pièce à équiper?! La plupart des fabricants commercialisent en option des systèmes d’appoint électrique assortis d’interrupteur qui s’installent derrière le plafonnier. Pratique et esthétique ! Vous trouverez également en variante des diffuseurs permettant de laisser entrevoir la couleur du ciel grâce à un système de lentilles de Fresnel ou encore des lentilles adoucissantes pour diminuer l’éclat de la lumière ou teintées pour un rendu plus chaud de la lumière naturelle. Des volets régulateurs d’intensité lumineuse permettent de commander graduellement le niveau d’intensité lumineuse et pour renouveler l’air des pièces humides, il existe des ventilateurs spécifiques qui s’adaptent aux puits de lumière. Parmi les atouts majeurs du système, les puits de ­lumière permettent, à moindre frais, des économies d’énergie mais apportent aussi un confort accru pour l’utilisateur grâce aux bienfaits physiologiques et psychologiques de la lumière naturelle.


Source: batirama.com / Virginie Bourguet

 

Bon à savoir…


L’installation d’un puits de lumière ne requiert pas de permis de construire, une simple déclaration de travaux suffit. La mise en œuvre est simple mais il est indispensable de se référer aux prescriptions de pose de chaque produit et de porter un soin tout particulier à l’étanchéité à l’eau du puits généralement assurée par un solin fourni dans le kit. Enfin, avant toute intervention, commencez par choisir l’emplacement du puits de lumière en toiture. Pour optimiser l’installation, il est conseillé de privilégier les orientations sud et ouest, un positionnement en faîtage pour bénéficier au maximum de la lumière zénithale, d’éviter les zones d’ombres pouvant être provoquées par les arbres, les toitures ou les bâtiments avoisinants et autant que possible les coudées de déviation afin que le conduit soit le plus rectiligne possible.



 






 

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Il est disponible en deux versions :

- conduit flexible en aluminium réflecteur pour un rendement jusqu’à 2 100?Lumens (pour une longueur théorique de 1 m) et une distance d’installation de 40 cm à 2 m ;
- conduit rigide réfléchissant pour un rendement jusqu’à 6500 Lumens et une distance d’installation de 1,45 à 6 m (avec rallonges).

puitslumire3.jpg Commencez par installer le châssis du capteur vitré plan adapté à la nature de votre couverture : châssis en polyuréthane (pour les couvertures en tuiles) ou châssis en aluminium (pour les couvertures en ardoises). Avant de poser ce châssis intégrant le vitrage, la pareclose, l’étanchéité et une bavette gaufrée, déposer les éléments de couverture sur une surface équivalente à celle du châssis, soit 70 x 70 cm.
puitslumire4.jpg Réaliser ensuite une trémie et un chevêtre dans la charpente en découpant les liteaux existants : prévoir 480 mm de large et de 460 à 520 mm de haut selon le modèle choisi. Installer un liteau à 700?mm de hauteur pour maintenir la casquette supérieure intégrée au dormant du capteur vitré.
puitslumire5.jpg Éraser les tuiles en partie basse de la trémie pour permettre à la bavette gaufrée en aluminium d’épouser parfaitement le profil de la toiture. Lorsqu’il existe un écran de sous-toiture, le replier vers l’extérieur et l’agrafer sur les chevêtres.
puitslumire6.jpg Positionner le châssis vitré (verre trempé de 4 mm d’ép. avec fonctions hydrophile et catalyse) puis le visser sur les chevêtres. Façonner à la main la bavette aluminium et mater au marteau sur une largeur de 1 cm et sur toute la longueur de la pièce pour qu’elle adhère à la couverture sans risque de soulèvement au vent. Remettez les tuiles en prenant soin de recouvrir le châssis vitré sur 60 à 150 mm en partie supérieure et de 30 à 150 mm de chaque côté. Ajuster la coupe de la mousse du closoir en conséquence.














 

 

À l’emplacement prévu du plafonnier intérieur, découper un trou de 405 mm de diamètre à la scie circulaire. Visser la collerette de plafond sur laquelle vous viendrez clipser le diffuseur double paroi en acrylique et, en finition, une collerette couvre joint.

 

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Assembler, en les emboîtant, les différents éléments constituant le conduit rigide (350 mm de diamètre) à l’aide des vis fournies et étancher l’ensemble des raccords à la bande adhésive pour assurer l’herméticité du conduit et ainsi prévenir l’intrusion d’éléments extérieurs dans le conduit. Clipser la partie supérieure du conduit sur le châssis de toit et la partie inférieure sur la collerette de plafond.

 

puitslumire10.jpg puitslumire11.jpgpuitslumire12.jpg

 


 



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